La Mélodie de Rachid Hami avec Kad Merad résonne comme une chanson douce et inspirante

Allez découvrir La Mélodie de Rachid Hami, film qui sera présenté au Clay Theatre le 8 novembre 2018. Un petit trésor réjouissant, inspirant et plein de perspectives qui font envie.

Quel plaisir de regarder La Mélodie. Et oui, bien sûr, les grognons et les jamais contents, diront que ce ne sont que de beaux sentiments. Et alors ? Pourquoi pas ? Avec quoi avance-t-on ? De l'envie et de l'espoir ? Ou du pessimisme forcené.

Ce film a plusieurs mérites. D'abord, il nous offre une belle histoire. On aime les enfants, on aime les profs - Kad Merad et Samir Guesmi sont parfaits -, on aime les parents. Le casting est top. Tout le monde est crédible, les enfants en premier.

La Mélodie, c'est aussi une leçon. C'est un condensé de bienveillance, de respect, d'optimisme. Tu mets ensemble des gens de bonne volonté, de la patience, de la persévérance, un peu de chance, du talent, du travail, de l'encouragement... et ça marche. Et c'est là que les jamais contents sont de retour et disent que c'est too much.

Mais en réalité, bien sûr, La Mélodie est à prendre comme une fable. L'histoire tente de nous enseigner quelque chose, de nous donner des pistes. C'est comme aller à un atelier sur la ''discipline positive''. On fait des jeux de rôle, on apprend à développer des comportements, des attitudes, à identifier des réactions et à les interpréter. De retour dans la vie réelle, tout n'aura pas lieu en même temps, tout ne va pas s'enchainer parfaitement, on ne pourra pas tout appliquer en même temps, mais on ira puiser dans ce que l'on a appris. Voilà, ce film est une source d'enseignement et d'appentissage en tant que parents, enseignants, citoyens.

Certes la musique adoucit les moeurs. Mais c'est aussi ce condensé de respect, de bienveillance et d'envie qui prévaut et qui permet d'avancer, de créer et de construire.

Enfin, La Mélodie insiste sur une chose essentielle, dans l'apprentissage de la musique, mais certainement dans tout apprentissage, à savoir : l'envie de faire et prendre plaisir à le faire. Ça ressemble à s'y méprendre à une leçon de vie.

L'histoire en bref...

A bientôt cinquante ans, Simon est un violoniste émérite et désabusé. Faute de mieux, il échoue dans un collège parisien pour enseigner le violon aux élèves de la classe de 6ème de Farid. Ses méthodes d’enseignement rigides rendent ses débuts laborieux et ne facilitent pas ses rapports avec des élèves difficiles. Arnold est fasciné par le violon, sa gestuelle et ses sons. Une révélation pour cet enfant à la timidité maladive. Peu à peu, au contact du talent brut d'Arnold et de l'énergie joyeuse du reste de la classe, Simon revit et renoue avec les joies de la musique. Aura-t-il assez d’énergie pour surmonter les obstacles et tenir sa promesse d’emmener les enfants jouer à la Philharmonie ?

Le trailer...