Beautiful Boy réunit à l'écran Steve Carell et Timothée Chalamet dans un drame co-écrit et réalisé par Felix Van Groeningen. Le film sort à San Francisco le 19 octobre 2018.
Le film Beautiful Boy a été présenté au tout récent Mill Valley Film Festival en présence notamment de Steve Carell et Timothée Chalamet.
Le film est une adaptation des mémoires Beautiful Boy: A Father's Journey Through His Son's Addiction de David Sheff et Tweak: Growing Up on Methamphetamines de Nic Sheff. À la sortie de ces 2 mémoires, les visions de l'un et de l'autre, du père et du fils, du père désespéré de son impuissance malgré son amour immense et du fils désespéré de sa déchéance, avaient rencontré un énorme succès en librairies.
Le film nous entraine entre San Francisco et Marin au coeur de ce drame douloureux, combat d'un jeune homme accro à la méthamphétamine avec son père en témoin désemparé.
La bande-annonce...
Et les impressions après avoir vu le film...
''Steve Carell, que l'on aime voir dans un rôle à contre-emploi comme celui-ci, est David Sheff, un père divorcé et remarié, qui cherche à comprendre et à aider son fils Nic dépendant à la méthamphétamine - joué par l’acteur franco-américain Timothée Chalamet, qui confirme ici son talent et sa maturité.
On se demande pourquoi Nic est accro tout au long de ce film poignant, qui n'apporte pourtant pas de réponse. Lui-même est incapable d'exprimer les raisons de son mal-être ; il trouve juste la réalité ''stupide''. Le film se concentre plutôt sur le combat continu du père pour sauver son fils qu'il aime par-dessus tout mais qui lui échappe pour s'évader lui-même vers des paradis artificiels. Le film nous éduque d'ailleurs sur les effets et dangers des différentes drogues.
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Jusqu'où David sera prêt à aller pour aider Nic ? Jusqu’à quel point sera-t-il prêt à sacrifier sa propre famille pour ce fils qui lui ment et cherche à se détruire ?
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C’est vraiment un film qui marque, qui vous reste à l'esprit, qui vous pousse à la réflexion. Et quand l'on est parent, naturellement, on s'interroge sur notre capacité à accompagner nos enfants, on se demande si l'on sera assez fort pour les guider et les éloigner de ce précipice vertigineux de la drogue.
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Les quelques scènes du film entre Haight-Ashbury, Tenderloin et le Golden Gate Bridge nous sont familières. Et cette familiarité justement ajoute encore à l'impact émotionnel du film. Impossible de ne pas se projeter dans la peau de ces parents qui pourraient être nous.''
