La Chandran Gallery expose Jean Jullien à San Francisco

Expos

Du 2 mai au 9 juin 2019, l'artiste français Jean Jullien sera exposé à la Chandran Gallery, à 2 pas de Union Square. Le titre de l'expo : The Aromatics.

En fait, on connait tous Jean Jullien, illustrateur et dessinateur français installé à Londres. Parce que celui qui a imaginé le crayon face à la kalach au moment des attentats de Charlie Hebdo et le Peace and Love qui devient le Peace for Paris avec la Tour Eiffel au coeur du cercle, c'est lui. Et nous avons tous été émus et touchés par ces illustrations simples et puissantes.

>> www.jeanjullien.com

Ses différentes collaborations avec des magazines tels que Telerama (pas plus tard que le mois dernier après l'incendie de Notre Dame) ou Wire, pour faire bref, font aussi que ses créations sont dans notre quotidien et sont forcément passées devant nos yeux, ou finissent par passer y passer devant tôt ou tard.

Entre Londres et Paris (comme à l'Imprimerie ou le très en vue à l'époque, Colette, New York et Bruxelles, Bangkok et Hong Kong, dans les galeries ou en public art, dans des livres ou des magazines, sur papier ou sur tissus pour des collaborations de mode, sur des skates ou en poster pour Netflix (pour Stranger Things par exemple), on retrouve Jean Jullien un peu partout.

Les contours à l'encre noire, les aplats de couleur, les univers minimalistes, les regards écarquillés et beaucoup d'humour rendent son style reconnaissable au premier regard.

Jean Jullien parle aux ''grands et aux petits''. Son livre qui n'en est pas un est drôle, ''smart'', malin et simplement bien vu. Le pli du livre en raie des fesses a joyeusement fait le tour d'Instagram.

L'été dernier, il était déjà à la Chandran Gallery avec l'expositon, Le Jardin Bleu. Le voici de retour à San Francisco avec The Aromatics.

The Aromatics, il s'agit de ses carnets vagabonds qu'il a mis en peinture sur des toiles, pour leur donner vie, en grand format. Écoutez-le dans la vidéo préparée par Chop' Em Down Films, >> ici, sur Instagram.

On y retrouve ses silhouettes simples, mais sans les contours à l'encre sombre. Les couleurs sont plus douces, les personnages un peu plus flous. On a comme une impression de photos de vacances, des vacances au bord de la mer, des vacances un peu lointaines, un passé lent et heureux, tranquille et apaisé. On entendrait presque le bruit des vagues et la chanson de Michel Jonasz.