Après Los Angeles et San Francisco, Yann Tiersen poursuit sa belle tournée nord américaine

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Yann Tiersen, vient de sortir son 10ème album, All. Pour l'occasion, l'artiste français sera en tournée aux États-unis et au Canada, une tournée qui a commencé à Los Angeles le 10 mai et San Francisco le 11 mai et s'achèvera à Miami le 2 juin.

Quand on parle de Yann Tiersen, on a forcément tout un flot musical qui nous submerge et nous revient en mémoire. En 1995, ce fut bien sûr la Valse des Monstres qui nous emportait sur sa mélodie d'accordéon en solo. Presque tout de suite après, vint la Rue des Cascades, dont le titre du même nom, interprété par Claire Pichet, sera ensuite intégré à la bande originale de La Vie rêvée des Anges. Toute une époque !

Et en 1998, ce fut Le Phare et son Arrivée sur l'île qui est tellement emblématique de l'artiste. C'est aussi l'album avec Dominique A qui posera sa voix si particulière en Anglais sur Monochrome.

3 ans plus tard, Yann Tiersen présentera L'Absente, nouvel album, avec Dominique A encore. Et 2001, ce fut l'année du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Consécration et succès international !

Les Retrouvailles, album bien nommé, sortira en 2005 avce des collaborations artistiques avec Jane Birkin, Miossec et bien sûr Dominique A toujours.

Et puis, nouveau Yann Tiersen, nouveau style, nouvelle inspiration. En 2010, il sortait Dust lane qui marquait ce changement de cap. Il y chantait en anglais, s’était entouré de gens comme Matt Elliott (chanteur de musique Folk en provenance de Bristol), l’avait sorti à l’issue d’une incroyable tournée de 2 ans. On y retrouvait beaucoup d’émotion, de mélancolie, un peu de noirceur lancinante dans des musettes apparemment d’un autre temps et pourtant très avant gardistes. Le type de paradoxe qui fait sérieusement penser à Michel Gondry.

On a éprouvé le même genre de sensation avec Skyline. Des mots comme Indie, Post-rock, guitares saturées, synthés analogiques et voies éthérées reviennent régulièrement pour qualifier la musique de Yann Tiersen. Pour comprendre, vous pouvez écouter The Gutter ou encore The trial, nos 2 morceaux préférés.

Avec Infinity, il se démarquait de nouveau. Chanté en Français, mais aussi en Breton, en Feroïen et et Islandais, l'album enregistré entre Ouessant et l'islande, semble imprégné de cet environnement marin omniprésent, de ses vents et de ses marées.

Avec EUSA (nom de Ouessant en Breton, Yann Tiersen rendait hommage à sa chère île avec un album au piano.

Et voici qu'il vient de sortir All, un album au titre symbolique et plein de sens. En Breton, ''all'' signifie ''autre'' ou ''les autres'' et ''tout'' en Anglais. L'enregistrement a eu lieu à Ouessant dans son propre studio. Pour cette création douce et envoûtante, Yann Tiersen a enregistré des sons naturels à Ouessant bien sûr, mais aussi à Berlin (d'où le titre Tempelhof) et en Californie. Cela donne une musique très puissante, entre méditation, introspection et rêve, une musique au travers de laquelle Yann Tiersen explore la nature et notre connexion aevc l'environnement.

Écoutez Koad et découvrez ces magnifiques images prises du ciel.

Yann Tiersen était en concert à la prestigieuse Salle Pleyel les 11 et 12 mars derniers. Énorme succès.

Et voici le récit que Cécile a partagé avec nous après son concert au Warfield, à San Francisco, le samedi 11 mai. Rien qu'en la lisant, vous y êtes ou avez tellement envie d'y être.

Cécile à la sortie du concert :

« Ohlalala !! On a ADORÉ le concert !

C’était d’une beauté pure et un moment rare. Pas de vidéo, rien de superflu, juste un joli jeu de lumière et des volutes de fumée qui dansent dans les airs.

Yann Tiersen, en noir, au piano seul éclairé par un projecteur blanc. Les notes s’envolent comme des poèmes qui s’enchaînent. On reconnaît certains airs. Il est rejoint sur scène par ses musiciens et chanteurs. Les voix se mêlent à la musique. On ne comprend pas les paroles en bretons, les sons sonnent comme des instruments.

La musique de Yann Tiersen est innovante, une bande son accompagne une partie du concert, chant d’oiseau, son de la forêt, et captivante, les notes s’enchaînent rapidement ou bien sont suspendues dans l’air. Les musiciens sonnent des cloches, jouent sur un clavecin ou font retentir un gong.

Yann Tiersen passe de son piano, au xylophone, du clavecin à accordéon et joue aussi prodigieusement du violon. Il nous entraîne dans son univers.

Après un rappel et une standing ovation, on sort de la salle de concert avec le sentiment d’avoir fait un voyage musical. »

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